Comment choisir son vélo électrique : 8 critères essentiels pour trouver le bon (2023)

Un vélo électrique, à condition de bien l’entretenir, peut vous accompagner durant de longues années ! Il suppose aussi un investissement conséquent, par rapport aux bicyclettes traditionnelles. C’est pourquoi, avec l’équipe, nous avons tenu à vous concocter ce guide. Vous allez découvrir 8 critères essentiels pour trouver le bon vélo.

Évidemment, la réponse ne sera pas la même pour tout le monde. Votre budget et vos besoins sont à prendre en compte.

Mais il y a quand même trois critères que nous vous invitons à mettre en priorité : la puissance des freins (pour votre sécurité), l’autonomie (pour des trajets de longue haleine) et la variété des modes d’assistance (pour profiter de l’expérience à votre manière).

Dans tous les cas, vous pouvez compter sur notre expérience et notre expertise. Pour ma part, je suis un vrai passionné de vélos, et même si je ne peux pas lire dans vos pensées ou me mettre à votre place, je sais ce qui fait généralement la différence dans une expérience cycliste. Ce qui permet de se sentir vraiment à l’aise, et de voyager l’esprit léger.

Grâce au contenu des lignes à venir, vous allez pouvoir établir une grille de critères solides. Au moment d’acheter un vélo à assistance électrique, le choix sera plus facile, plus fluide : vous saurez déjà ce qui est important, de manière générale et dans votre cas. 

Alors, suivez le guide ! Et le guidon, d’une certaine manière.👇 

Quels sont les avantages et les inconvénients d’un vélo électrique ?

Avant d’entrer dans le détail des paramètres à considérer, passons en revue les forces et les faiblesses de ces bécanes résolument écologiques. 

Commençons par le négatif. Après tout, quand il y a des choux de Bruxelles dans son assiette, il vaut mieux s’en débarrasser tout de suite, non ?

Les inconvénients d’un vélo électrique

• Le prix d’achat
  
  Attention, je ne dis pas que c’est injustifié. La batterie, le moteur, la technologie mobilisée… tout ça représente forcément un coût. Mais pour certain(e)s, cela peut constituer un frein.
• Le poids
  
  Puisqu’ils sont équipés d’une batterie et de certains composants indispensables au fonctionnement de l’assistance électrique, ces engins sont généralement plus lourds. La différence se ressent particulièrement lorsqu’il s’agit de transporter le vélo à bout de bras.
• L’entretien
  
  L’entretien d’un VAE est par définition plus exigeant – et plus cher – que celui d’une petite reine classique. C’est un paramètre à prévoir dans le calcul du budget.
• La dimension sportive
  
  Contrairement à la croyance populaire, il faut quand même fournir un effort lorsqu’on conduit un vélo à assistance électrique ! Cela dit, le coup de pouce rend la tâche moins fastidieuse, moins éprouvante… et donc moins sportive. Pour ma part, je ressors régulièrement mon fidèle destrier sans batterie, histoire de suer un peu. 
  
  Tout cela vous refroidit quant à l’acquisition d’un vélo électrique ? Ne paniquez pas. Ces variantes du deux-roues d’antan affichent aussi de jolis atouts. Et c’est souvent pour ces atouts-là que les utilisateurs craquent !

Les avantages d’un vélo électrique

• La vitesse
  
  À moins que vous ne soyez le Poulidor des temps modernes, vous atteindrez forcément une vitesse moyenne plus modérée au guidon d’un vélo « normal ». Évidemment, cela suppose une prudence de tous les instants !
  
• La puissance
  
  Grâce à leurs moteurs, les VAE rendent l’expérience de conduite plus agréable… particulièrement dans les montées. De nombreux usagers se sont tourné vers les moutures électriques afin d’aborder les trajets quotidiens avec plus de sérénité.

• Un moyen de transport écologique
  
  Soyons clairs : ce point positif concerne aussi la bicyclette classique. Certains relèveront même qu’en consommant de l’énergie électrique et étant donné la présence d’un moteur, les VAE sont un peu moins « verts ». Mais la différence est infime, et si l’on compare ces engins avec les voitures ou les motos par exemple… il n’y a pas photo, comme on dit ! Les émissions de gaz à effets de serre sont risibles.
  
• Une expérience plus complète
  
  Grâce aux différents modes d’assistance, aux tableaux de bord technologiques, à la possibilité de passer librement d’un mode avec ou sans aide… les possibilités d’usage se multiplient par rapport aux moutures ne tablant que sur la mécanique.
  
  Pour résumer, les avantages et les inconvénients d’un VAE dépendant aussi du référent qu’on utilise. Par rapport à un vélo sans batterie et sans moteur, cette variante est évidemment plus chère. Mais comparativement à une voiture, le calcul est vite fait…
  
  Je vous suggère donc d’arrêter votre choix en fonction de ce que vous recherchez, par rapport à vos habitudes et à vos attentes, au quotidien comme pour les moments de loisirs. 

Combien coûte un vélo électrique ?

Âmes sensibles s’abstenir : les vélos à assistance électrique les plus onéreux du marché peuvent coûter jusqu’à 40 000€, voire plus pour des destriers motorisés de collection.

Mais ne partez pas ! Le prix moyen, pour un modèle équilibré, s’avère autrement plus raisonnable. 

On parle généralement d’une fourchette allant de 2500€ à 3500€, équipement, entretien et assurance compris. La marge dépend de l’argent que vous êtes prêt(e) à investir dans les frais annexes, et des critères de tarification habituels comme la marque, les fonctionnalités…

Au-delà des 3500€, on dépasse nettement la moyenne nationale française. Et lorsque l’on atteint les sommes maximales, c’est pour des raisons professionnelles, ou par véritable passion. 

8 critères pour bien choisir son vélo électrique

Je vous propose maintenant de passer en revue les critères pour bien choisir son vélo électrique. Nous allons commencer par ceux qui accèdent au podium, et que j’ai déjà introduis au début de ce guide. 

1. La puissance des freins (Sécurité)

Prendre le vent à bord de son VAE, c’est une expérience grisante. Ce sentiment de liberté qui s’empare de vous – à condition d’avoir un bon modèle – est incomparable.

Mais sans un système de sécurité adéquat, l’expérience est gâchée… et surtout dangereuse. Toutes les marques homologuées garantissent généralement un système de freinage optimal. Les itérations les plus ambitieuses consistent à proposer des combinaisons complexes, en répartissant plusieurs disques de freins à l’avant et à l’arrière de l’engin. 

L’important, c’est que vous puissiez réagir immédiatement en cas de collision potentielle, de chute éventuelle… Dans ce domaine, il ne faut vraiment pas lésiner.

2. L’autonomie (Longévité de la batterie)

Vous vous imaginez déjà conquérir le monde à bord de votre bécane électrique, ne craignant ni les monts, ni les vaux ? La perspective est excitante, mais n’oubliez pas qu’un VAE est composé d’une batterie. Et que cette batterie doit être régulièrement rechargée.

Évidemment, en cas de panne, vous pouvez toujours pédaler, et poursuivre le trajet « à l’ancienne ». Mais selon les modèles, cela rendra la course aussi longue que pénible.

Pour ma part, je fais vraiment en sorte de cibler les ampérages les plus généreux. Lorsque la batterie a une puissance de 15Ah environ, je suis plus tranquille.

En effet, je préfère ne pas avoir à me soucier trop vite de la manière dont le vélo va tenir la distance. Aussi, cela m’évite de devoir systématiquement recharge ma monture quand je retrouve la chaleur du foyer. J’observe un vrai gain de liberté et de sérénité – et c’est notamment pour elles que j’ai détrôné ma petite reine sans assistance.

3. Le mode d’assistance et le dérailleur

Un bon VAE devrait offrir, selon moi, une belle marge en ce qui concerne les modes d’assistance. Pouvoir moduler l’énergie électrique mobilisée, et donc déterminer la puissance du moteur, fait partie de l’expérience.

En ayant accès à plusieurs options, vous pouvez gérer la vitesse, déterminer la quantité d’efforts que vous voulez fournir, mais aussi, par ricochet, moduler la vitesse à laquelle votre batterie s’épuisera. 

Il est intéressant de pouvoir tabler sur 4 à 5 variantes, du radical « OFF » à l’équivalent d’un « TURBO », soit la vitesse maximale, qui prend un nom différent selon les marques mais qui s’assimile, vous l’aurez compris, à la plus haute performance de l’engin.

Dans un registre plus mécanique, pensez à réfléchir au dérailleur qui vous permettra de « passer les vitesses » avec le plus d’aisance. La qualité de ces pièces n’est pas négligeable.

4. La puissance (Moteur)

Si vous savez que vous allez souvent affronter des pentes, alors vous préférerez sans doute un modèle puissant : plus les Watts (W) sont élevés, plus robuste se montrera votre bécane électrique dans les zones ardues. Cela a aussi un impact sur la vitesse, même si un physicien nous ferait remarquer – à juste titre – que les notions de puissance et de vitesse se différencient à plusieurs égards.

Notez bien qu’au niveau de législation européenne, les limites de vitesse ont été fixées à 25km/h pour les déplacements sur la voie publique. Selon les circonstances dans lesquelles vous souhaitez utiliser votre vélo électrique, donc, il n’est pas forcément utile d’investir dans une bête de course.

5. Le cadre et la position sur le vélo (confort d’utilisation)

Selon votre morphologie, vous serez amené(e) à choisir un cadre plus ou moins haut. Ce choix ne doit pas être fait à la légère, car il impactera directement votre confort d’utilisation. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du vendeur pour déterminer ce qui vous correspond. En cas d’achat en ligne, vérifiez la gamme des tailles (S, M, L, XL…) pour identifier celle qui vous correspond.

Pour faire simple et c’est assez logique : plus vous êtes grand(e), plus le cadre devrait l’être aussi. 

Je tiens à préciser que ce n’est pas une science exacte. Certains choisissent un cadre de vélo en léger décalage avec leur « idéal », pour des raisons de confort personnel. 

6. Le poids

Par définition, un VAE est plus lourd qu’une bicyclette traditionnelle. Toutefois, il serait dommage de se traîner l’engin comme un fardeau dès qu’il s’agit de le soulever. 

En moyenne, on estime le poids d’un vélo électrique à 15 kilos pour les plus sveltes, et 30 kilos pour les plus massifs. C’est à vous d’apprécier votre marge de tolérance.

Pour ma part, je fais de l’hyperventilation à l’idée de m’imposer un seul étage avec ces engins dans les pattes. Mais je suis d’une nature… délicate. Si cela ne vous pose pas de problème, n’hésitez pas à revoir vos critères de poids à la hausse : c’est souvent de cette manière qu’on découvre les modèles plus puissants.

7. L’afficheur

Les grands passionnés de cyclisme apprécieront un système d’affichage avancé, permettant d’accéder à toutes sortes d’informations sur la vitesse de croisière, la batterie, le nombre de kilomètres déjà parcourus…

Pour certain(e)s, ce n’est que du gadget. Pour d’autres, cela marque une vraie différence, s’ils poursuivent des objectifs sportifs par exemple.

Il existe en tout cas de nombreuses variantes : les VAE sans écran, ceux qui se contentent de quelques données sur un petit cadre noir et blanc… ou, à l’autre bout du spectre technologique, des petits bijoux digitaux regorgeant de fonctionnalités. 

8. La disponibilité des pièces

J’ai commandé un magnifique vélo en 2002, et je ne l’ai toujours pas utilisé car il manque le guidon, la batterie, les roues et…

Je plaisante, évidemment. Quand vous achetez un vélo électrique, à moins d’une arnaque, il est livré en bonne et due forme. Mais les problèmes peuvent survenir au bout de quelques mois. Imaginez que la batterie lâche, et qu’elle ne soit plus disponible. Imaginez qu’aucune autre batterie ne soit compatible avec votre véhicule. Le rêve d’assistance électrique s’évanouit aussi tôt…

Vous pouvez vérifier ce genre d’informations facilement, en interrogeant votre vendeur ou en consultant le site du constructeur. Ainsi, vous évitez les mauvaises surprises.

Quelles sont les différentes gammes de vélos électriques ?

Quand on parle de gammes pour les VAE, les codes sont les mêmes que pour de nombreux autres produits et véhicules. Il y a l’entrée, le milieu et le haut de gamme. 

• En entrée de gamme, vous faites des économies. On parle ici des articles à petit prix, légèrement inférieurs à 1000€ au moment des promotions les plus généreuses, et l’on va jusqu’à 2500€.
  
  À ce prix-là, vous roulerez dans des conditions basiques, sans pouvoir espérer une autonomie ou une puissance redoutable. Je vous conseille cette alternative si vous prévoyez une utilisation occasionnelle.
• Le milieu de gamme correspond, c’est assez logique, à celui que les Français préfèrent. On part de 2500€, pour grimper jusqu’à 3500/4000€ selon les circonstances.

Votre compagnon de mobilité douce devrait alors être d’une qualité supérieure, plus efficace, et encore plus confortable. Ceux qui tablent sur une autonomie agréable sont invités à prévoir un budget de ce type, par exemple.

• Au-delà de 4000€, et jusqu’à des sommets indécents pouvant tutoyer les 40 000€ voire davantage, on parle de bêtes électriques haut-de-gamme, destinées à ceux qui n’acceptent que l’excellence, le raffinement, ou l’éclat des très grandes marques. À partir d’un certain montant, le prestige vous coûtera plus cher que le matériel utilisé. Sauf si c’est un VAE en or, mais honnêtement, c’est assez rare. Autant chevaucher un éléphant rose.

Où acheter un vélo électrique ?

Les possibilités qui s’offrent à vous pour acheter un vélo électrique ne manquent pas.

En ligne, évidemment, vous trouverez toutes sortes de modèles, du plus populaire au plus mystique, du plus accessible au plus cher. 

L’avantage de l’e-shopping, c’est que vous pouvez solliciter des logiciels/sites comparatifs, consulter les avis des utilisateurs en un coup d’œil… et vous baser sur des guides d’achat pour prendre la meilleure décisions 😉.

En revanche, le temps d’attente est forcément plus long, et certain(e)s préfèrent les magasins physiques, pour admirer son futur comparse électrique « en vrai ». C’est également l’occasion d’échanger directement avec des vendeurs, souvent spécialistes dans le domaine.

C’est à vous de déterminer laquelle des deux solutions est confortable, par rapport à vos habitudes et à vos besoins.

Peut-on essayer un vélo électrique, comme avec une voiture ?

Rien ne vous empêche de tester un vélo électrique… à moins que la boutique concernée ne soit vraiment rigide en la matière.

Cela vous permet de bien choisir le cadre, de découvrir (en partie) les sensations procurées par le modèle, etc.

Évidemment, pour les achats en ligne, c’est un peu plus compliqué…

Quelles sont les meilleures marques de vélo électrique ?

Selon les sources, la réponse à cette question peut varier, forcément. Mais il y a tout de même des marques… qui se démarquent ! Ce sont celles qui ont acquis un certain prestige, parc que leurs VAE sont d’une qualité constante, voire évolutive, et qu’elles savent proposer des variantes pour toutes et tous.

• La marque XIAOMI propose régulièrement des modèles derniers cris, affichant pour la plupart un excellent rapport qualité/prix. Cette marque chinoise est réputée pour son amour de l’innovation et pour une approche souvent conceptuelle.
• Les VAE Moustache sont synonymes d’une excellence à la française. Leur savoir-faire est indéniable parmi la communauté… même si leurs modèles sont souvent plus chers que la moyenne.
• Pour ceux qui ont un petit budget, la marque SPEEDRID s’avère particulièrement intéressante : elle propose des engins tout à fait agréables à conduire, performants, à des prix défiant toute concurrence.
• TREK est une marque mythique, qui s’adresse à un large éventail d’utilisateurs et étonne toujours par son inventivité. Ces Américains, comme bien d’autres sur les marchés financiers, ont décidé de conquérir le monde du cyclisme en modulant leurs offres, leurs choix de fabrication selon les régions. 

Conclusion

J’espère que toutes ces explications vous aideront à trouver le vélo électrique qui vous correspond.

Comme vous avez pu le constater, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte : la vitesse, l’autonomie, la taille du cadre, la sécurité bien sûr…

Avant de vous précipiter sur un VAE, donc, n’hésitez pas à vous interroger sur ces aspects. Une fois que l’achat aura été effectué, il sera impossible de revenir en arrière !

Et lorsque vous êtes décidé(e), que vous avez trouvé votre véhicule de prédilection, je vous encourage à franchir le pas. Un vélo électrique peut vraiment faire la différence.